Project Description
50. Flash mob
DESCRIPTION
La Flash mob est une action très à la mode et très populaire car est souvent conçue de manière à s’amuser, à rendre l’action symbolique ou joyeuse. Elle nécessite peu de préparation et de coordination. C’est une action généralement assez brève. Son objectif est d’attirer l’attention sur une situation par la tenue d’une manifestation surprise. Elle se construit et se diffuse via les réseaux sociaux, les messageries internet, les mails. « L’horizontalité de son fonctionnement, depuis son mode de diffusion de l’information jusqu’à son exécution, l’opposent indéfectiblement à toute forme de contrôle, qu’il soit politique, sécuritaire ou économique. Pour le flashmob, la transgression des règles est la règle : s’il ne surprend plus, il perd son sens et son essence »[1].
Les flash mob sont des actions spontanées et non répétées qui sont souvent confondues avec des actions de guérilla qui s’apparentent à des chorégraphies avec des dizaines de mouvements à retenir. Elles ont des consignes claires et courtes. Parfois juste un rendez-vous et une action à faire. Bien loin donc des danses massives que l’on observe à la télévision et qui sont souvent liées à de la publicité pour une marque ou la promotion d’une chanson. Le seul point commun entre une action guérilla et une flash mob est l’élément de surprise. Les spectateurs ou les cibles pensent premièrement qu’il s’agit d’une improvisation ou d’un hasard.
[1] https://www.territoires-memoire.be/aide-memoire/aide-memoire-83/flashmob-bouffonnerie-marketing-ou-contestation.html
RESSOURCES :
EXEMPLES :
Par exemple la « Bataille d’oreillers à Wall Street, organisée par Newmindspace en 2009. L’invitation, qui a circulé très largement, précisait simplement « Apportez un oreiller à l’angle de Wall Street et Broad Street à 15h heures. Venez en costume trois pièces, exigez votre renflouement » [1].
« En octobre 2010, une semaine après que le gouvernement britannique eut annoncé des coupes franches dans les services publics, soixante-dix personnes ont occupé un magasin Vodafone à Londres pour attirer l’attention sur le montant record d’impôts non payés par cette société. L’idée s’est alors répondue comme une traînée de poudre : en l’espace de trois jours, on avait fermé plus de trente magasins Vodafone dans tout le pays grâce à des flash mobs qui s’organisaient sur Twitter avec le hashtag #ukuncut » [2].
[1] Joyeux bordel, p. 45
[2] Joyeux bordel, p. 47
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