Project Description

8. Détournement d’affiches de campagne électorales 

DESCRIPTION

Le détournement d’affiches électorales permet de tourner en dérision le système électoral, des personnalités politiques ou des partis politiques. C’est un art de rue parodique. Certaines affiches sont réalisées dans le but de sensibiliser à des causes spécifiques.

Souvent à l’aide de jeux de mots ou de montages graphiques, des fausses affiches électorales sont placardées et prennent places sur des panneaux officiels d’affichages électoraux ou dans d’autres lieux publics.

RESSOURCES : 

(budget)

Il faut disposer d’un budget pour l’impression sauf si le matériel est disponible ou mis à disposition gratuitement.

(nombre de participant.es)

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(science de l’information et de la communication).

/

(légalité)

L’affichage sauvage est illégal.

(bois, pancarte, bannières).

Il faut des ressources pour imprimer ou reproduire les affiches (papiers, encres, photocopieuses, imprimantes, budget).

(passif, actif, agressif, ténacité, courage)

/

(compétence manuelles, artistiques, créatives, physiques, techniques, rédactionnelles, technologiques).

Il faut un esprit créatif pour détourner avec humour les affiches ou les documents officiels.

Il faut des compétences techniques, artistiques ou des bases en graphisme.

(fenêtre d’opportunité)

Pendant les élections ou les grandes campagnes.

EXEMPLES :

Durant la campagne présidentielle de 2017 en France, des fausses affiches électorales sont placardées dans Paris. Elles proposent de voter blanc avec ‘Juste Le Blanc’ en référence à la fameuse réplique dans le Dîner de Cons. Une autre affiche présente l’acteur John Goodman au nom de ‘Jean Gentilhomme’ (traduction littérale) du ‘Parti de gens gentils’.

L’association Vluchtelingenwerk, en collaboration avec l’agence publicitaire Mortierbrigade, a détourné le slogan et les affiches électorales du Vlaams Belang où il est inscrit « Eerst onze mensen » (« Nos gens d’abord ») en y indiquant « Ook onze mensen » (« Aussi nos gens ») pour défendre les migrant.e.s que le Vlaams Belang souhaite expulser.

Pour sensibiliser au mal-logement et pour imposer le débat lors de la campagne municipale en mars 2020 à Strasbourg, un collectif de citoyen.ne.s et d’artistes reprend les affiches de quatre candidat.e.s à la mairie de Strasbourg et les détourne. Ces fausses affiches lancent des slogans tels que « Nous proposons la réquisition de 200 logements vides à destination des populations les plus fragiles » ou « Devenir acteurs de la solidarité, et accueillir une famille de sans-papiers ou des SDF chez vous ».