En Belgique, le CIRE et L’OCIV avaient instauré chaque fin d’année sociale un bulletin cotant le ministère de l’intérieur et le ministère des affaires sociales pour leur politique envers les réfugiés et demandeurs d’asile.

En 2011 en Uganda, des opposant.e.s au pouvoir décernent des prix satiriques pour exprimer leur dégout envers les membres du gouvernement. Par exemple, le Président Gen Kayihura se voit décerner un prix pour ses « accomplissements remarquables de président dans le meurtre d’ougandais innocents ».

En 2014, suite à un sondage réalisé par la Confédération Syndicale Internationale, le prix du « pire patron du monde » est décerné à Jeff Bezos, le multimilliardaire patron d’Amazon. Ce prix met en lumière les mauvaises conditions de travail des employé.e.s dans les entrepôts ainsi que des cadres pressurisés. Il souligne également le fait que les revenus du capital sont supérieurs à ceux du travail. Les autres nominés sont les patrons de Wal-Mart, de JP Morgan Chase, du groupe Goldman Sachs, de Koch Industries, du groupe Samsung.

Le prix satirique du menteur politique récompense chaque année une personnalité politique française pour ses pires mensonges. Imaginé par le politologue Thomas Guénolé, ce prix satirique permet d’encourager la vérification de la véracité des discours politiques. Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Robert Ménard et François Fillon ont reçu ce prix.