Project Description

64. Tourner le dos

DESCRIPTION

Tourner le dos à l’occasion d’un événement ou au moment du discours d’une personne signifie : être en désaccord, marquer son mécontentement, parfois même son mépris. C’est un signe d’irrespect.

L’action de tourner le dos se déroule souvent lors de manifestations publiques : défilés, rencontres, conférences, assemblées, prises de paroles. Plus celles et ceux qui tournent le dos sont nombreux et plus le symbole de désaccord sera grand ou plus celles et ceux qui tournent le dos sont notables, plus l’action sera forte.

RESSOURCES : 

(budget)

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(nombre de participant.es)

Il faut un assez grand nombre de personnes pour que l’action acquière un caractère symbolique.

(science de l’information et de la communication).

Il faut la présence de médias pour que l’action dépasse le cadre de son environnement direct (rencontre publique).

(légalité)

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(bois, pancarte, bannières).

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(passif, actif, agressif, ténacité, courage)

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(compétence manuelles, artistiques, créatives, physiques, techniques, rédactionnelles, technologiques).

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(fenêtre d’opportunité)

Il faut une fenêtre d’opportunité, comme une rencontre publique importante, pour que l’action soit percutante. Généralement, une assemblée, un défilé, une conférence.

EXEMPLES :

Les gilets jaunes ont tourné le dos au président Français, Emmanuel Macron, lors du défilé du 14 juillet 2019 pour exprimer leur mécontentement quant à la politique du gouvernement.

Des pompiers (vidéo ci-dessus) tournent le dos lors d’une visite de leurs élus locaux pour manifester leur désaccord avec les coupes budgétaires et dénoncer les conditions de travail.

Les élus du Brexit Party, un parti britannique europhobe, ont tourné le dos lors de la nouvelle législature de 2019 au Parlement européen au moment de l’hymne pour signifier leur volonté de voir la Grande-Bretagne sortir de l’Union européenne.

Enfin, en Belgique, pendant la crise du coronavirus en mai 2020, la Première ministre Sophie Wilmès a été accueilli par une haie de dos tournés lors de sa visite des hôpitaux Chirec-Delta et Saint-Pierre. Cette démarche soutenue par le syndicat CGSP, réunissait une centaine de personnes du personnel hospitalier. Ils réclamaient plus de moyens et une plus grande reconnaissance au sein de la profession.