Project Description
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C’est une action tellement évidente qu’on l’oublie : peindre, tagger, graver, écrire des slogans sont une forme d’expression protestataire non négligeable. Les slogans qui accompagnent les mouvements sociaux, qui sont écrits sur des murs ou clamés dans les manifestations peuvent résonner dans les esprits pendant longtemps. Ils peuvent fédérer des groupes et donner de la force au mouvement. Ils servent à exprimer des idées, des opinions et dénoncer l’injustice.
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EXEMPLES :
L’année 1968 en France, avec la créativité des étudiants et des ouvriers, fut un moment riche en slogans. « Sous les pavés, la plage », « sois jeune et tais-toi », « Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner », « Soyez réalistes, demandez l’impossible », « il est interdit d’interdire » restent à jamais gravé dans les têtes des citoyennes et des citoyens. Ainsi en est-il des slogans qui ont été revisité par le mouvement des Gilets Jaunes : « Sous les galets le gaz ».
Les slogans des mouvements ouvriers, anarchistes, pour les sans-papiers ou contre le racisme et les violences policières sont toujours aussi présents dans les mobilisations. Aujourd’hui encore, on peut lire et entendre : « la guerre fait jouir les bourses », « Police partout, justice nulle part », « rêve général », « la dictature c’est ferme ta gueule et la démocratie, c’est cause toujours », « le capitalisme nuit gravement à la santé », « la lutte continue », « no pasaran », « la beauté est dans la rue », « un autre monde est possible » – slogan du forum social mondial.
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