Project Description
93. Raid non-violent, ZAT et ZAD
DESCRIPTION
Les raids non-violents regroupent un ensemble d’activistes qui souhaitent reprendre possession de lieux stratégiques et symboliques. Souvent les lieux subissent une réaffectation, un changement d’activité imposé par l’État et/ou un acteur privé qui va à l’encontre des militant.es.
Les raids sont des actions de désobéissances civiles. Les activistes peuvent se heurter à la police ou l’armée.
Des zones autonomes temporaires (ZAT) ou des zones à défendre (ZAD) peuvent émerger de ces raids non-violents. Les ZAT surgissent pour une brève durée et revendiquent une auto-organisation spontanée, un espace de liberté et antiautoritaires (écologistes pour certaines). L’appropriation de rue pour faire la fête, les free party ou la culture Peer To Peer sont des formes d’actions dérivées de la ZAT. Le confinement de 2020 lors de l’épidémie de Coronavirus a vu des ZAT émergées en peu partout aux quatre coins du monde.
En ce qui concerne, les zones à défendre (ZAD) ou certaines formes de squats symboliques, il s’agit d’envahir, d’occuper et de défendre une zone jusqu’au changement d’une décision d’affectation ou la réappropriation de celle-ci par les locaux, les citoyens engagés.
RESSOURCES :
EXEMPLES :
La ZAD de Notre-Dame-des-landes est une des plus connues. Elle a été fortement médiatisée suite aux répressions violentes de la police. Elle fait suite aux intentions du gouvernement d’installer un aéroport et de priver de nombreux agriculteurs ainsi que la région d’un grand espace vert. Le projet d’aéroport est finalement abandonné en 2018. Grande victoire pour cette ZAD qui est devenue une microsociété.