Project Description

111. Institutions économiques alternatives 

DESCRIPTION

Les institutions économiques alternatives sont des organisations qui se présentent comme des alternatives aux institutions économiques capitalistes classiques. Leur but est de construire un système alternatif qui ne produise ni profits ni dividendes pour des intérêts individuels. Ces organisations prennent différentes formes et leurs objectifs sont souvent politiques, sociaux et environnementaux. Ces institutions sont considérées comme des alternatives quand celles-ci souhaitent remplacer le système capitaliste.

RESSOURCES : 

(budget)

La création de certaines de ces organisations demandent un budget initial.

(nombre de participant.es)

Il faut un nombre de personnes suffisant pour que l’action soit efficace et acquière un caractère collectif.

(science de l’information et de la communication).

Mettre aux courant les médias pour qu’ils diffusent l’information permet d’augmenter le nombre de participants et de donner du poids à l’action.

(légalité)

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(bois, pancarte, bannières).

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(passif, actif, agressif, ténacité, courage)

Il faut un esprit collaboratif.

(compétence manuelles, artistiques, créatives, physiques, techniques, rédactionnelles, technologiques).

Il faut des compétences spécifiques pour créer ce type d’organisation. Certaines nécessitent des compétences techniques et professionnelles afin de démarrer un projet construit.

(fenêtre d’opportunité)

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EXEMPLES :

Les coopératives sont les principaux exemples d’institutions économiques alternatives. Très répandues, ce sont des organisations d’intérêt mutuel. Les membres d’une coopérative, appelés coopérateurs et coopératrices, ont une double casquette en étant à la fois propriétaire et usager (travailleur.se, consommateur.trice, entrepreneur.se). La propriété collective et le contrôle démocratique constitue une alternative au système capitaliste. Par exemple, à Liège, la coopérative Oufticoop est un magasin d’alimentation dans lequel les coopérateur.trice.s sont travailleur.se.s, consommateur.trice.s et propriétaires.

Les associations sans but lucratif est un autre type d’exemple. Ce sont des organisations à finalité sociale et d’intérêt général. Les bénéfices ne peuvent servir qu’au développement de l’association et elles mettent en avant des revendications politiques.

Le Forum social mondial est un exemple à l’échelle globale. Il s’agit d’un événement annuel qui se veut être le contrepied de Davos, ou d’institutions économiques internationales comme le Fond Monétaire International (FMI) ou la Banque Mondiale.

Dans un cadre différent, des citoyen.ne.s organisent également des systèmes alternatifs d’autogestion dans lesquels ils reprennent possession de tous les moyens économiques de leur communauté. À Marinaleda en Andalousie par exemple, une commune s’organise en autogestion et sans propriété privée pour permettre une égalité salariale.