Les campagnes #Metoo ou #Balancetonporc de 2017 qui exhortaient les femmes à parler de leurs expériences en matière de viols ou d’agressions en sont des exemples. À travers un hashtag, les témoignages ont rappelé que les violences faites aux femmes sont choses courantes et doivent être réprimées. Cette diffusion sur les réseaux sociaux, puis par la suite par les médias et des personnalités publiques, a renforcé le mouvement et la lutte.

Le mardi 2 juin 2020, suite à l’assassinat de George Floyd par la police de Minneapolis, un mouvement mondial de lutte contre les violences policières et contre le racisme se crée autour du hashtag #BlackoutTuesday. L’objectif est de poster des photos de carrés noirs sur les réseaux sociaux.  Bien qu’il s’agisse d’un activisme de canapé, le mouvement prendra encore plus d’ampleur avec le slogan et hashtag #BlackLivesMatter. Les actions directes de rue seront alimentées et diffusées par les témoignages et le hashtag sur internet.

Le militantisme en ligne – publier des messages, participer à des campagnes, signer des pétitions, partager des hashtag ou liker  – est ce que l’on appelle le slacktivisme, l’activisme fainéant ou le fauteuil révolutionnaire puisqu’on milite depuis son canapé. Aujourd’hui, il est complémentaire avec l’activisme classique, les actions de rue. De nombreux mouvements vont dans ce sens et sont à la fois virtuels et réels : Occupy WallStreet, Les révolutions du printemps arabes, les gilets jaunes, les luttes contre la réforme des retraites en France, les luttes contre les violences faites aux femmes au Chili (avec les vidéos des chorégraphies).