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91. Occupation d’un lieu interdit
DESCRIPTION
L’occupation d’un lieu interdit est une action militante non-violente qui consiste à s’introduire dans un lieu interdit et l’occuper symboliquement pour s’opposer à ce qu’il représente. Ces actions mènent souvent à des arrestations et il est essentiel de se renseigner sur les conséquences juridiques possibles.
RESSOURCES :
EXEMPLES :
Des activistes anti-nucléaires se sont introduit.e.s sur des sites nucléaires à de nombreuses reprises pour sensibiliser sur la dangerosité de l’énergie nucléaire. Le 21 février 2020, des militant.e.s de Greenpeace s’introduisent sur le site de la centrale de Tricastin en France. Ils et elles sont équipé.e.s de faux outils de démolition pour simuler le démantèlement de la centrale qu’ils et elles revendiquent auprès du fournisseur d’électricité (EDF) et du gouvernement français.
Le 22 juin 2019, des centaines de militant.e.s écologistes s’introduisent dans la mine de charbon de Garzweiler en Allemagne. Ici, l’objectif des activistes est de paralyser l’activité de la mine pour revendiquer l’arrêt rapide de la production d’énergie au charbon. Cette action est d’abord un raid non-violent qui devient une occupation d’un lieu interdit. Les deux actions sont souvent combinées.
Pour s’opposer aux investissements de la banque Crédit Suisse dans les énergies fossiles, en novembre 2018 à Lausanne, des militant.e.s mènent une action au sein de la banque. Ils et elles s’y introduisent et symboliquement, jouent au tennis pour faire appel à Roger Federer qui est sponsorisé par la banque. Les militant.e.s sont poursuivis et en janvier 2020, ils et elles sont acquitté.e.s par le tribunal qui reconnait l’état de nécessité de l’action. Cette reconnaissance est historique.