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78. Refus de la monnaie du gouvernement – Monnaies citoyennes
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Refuser la monnaie du gouvernement signifie s’opposer au système monétaire officiel. Ce refus peut prendre plusieurs formes : troc ou monnaie alternative. Le troc s’organise très facilement à travers l’échange de biens. Dans le cas de la création d’une monnaie alternative à l’échelle locale, l’action requiert des ressources humaines, financières, matérielles et techniques.
Souvent, l’objectif d’une monnaie alternative est d’encourager les initiatives locales et durables. Il s’agit alors d’une monnaie qui lutte contre la spéculation et l’incurie de nos systèmes économiques.
RESSOURCES :
EXEMPLES :
En Argentine, des clubs de troc apparaissent fin des années 1990 et s’organisent pour développer une économie parallèle pour lutter contre l’exclusion sociale. Des monnaies dites sociales sont introduites. L’expérience échoue en 2002 en raison de pratiques frauduleuses.
Le Val’heureux est un exemple liégeois d’une monnaie locale et citoyenne complémentaire à l’Euro. Il ne s’agit pas d’un refus de la monnaie européenne, l’objectif ici est plutôt d’offrir aux citoyen.ne.s liégeois.es une monnaie qui favorise l’économie locale.
En Belgique, 15 monnaies sont déjà en circulation : l’Epi lorrain à Virton, le Val’heureux à Liège et dans sa région, les Blés à Grez-Doiceau, le Talent à Ottignies/Louvain-La-Neuve, le Voltí à Rocherfort-Ciney-Marche, le Sous-Rire à Malmédy, le Lumsou à Namur, le Ropi à Mons, SolAToi à Ath, l’Ardoise en Lesse & Semois et l’Orno à Gembloux, la Zinne à Bruxelles, le Yar à Tournai, le Carol’Or à Charleroi et le Lupi à La Louvière.
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