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66. Grève étudiante et boycott des établissements scolaires
DESCRIPTION
Une grève étudiante ou un boycott étudiant consiste à ne plus aller aux cours pour manifester un mécontentement envers les autorités politiques, pour dénoncer certaines mesures prises ou faire pression pour obtenir des changements. Ces grèves sont parfois dirigées contre le système scolaire lui-même. Souvent, ces grèves sont associées à des manifestions, des blocages ou des occupations d’écoles ou d’universités empêchant l’accès aux autres étudiant.e.s et professeur.e.s. Des exemples historiques sont ceux des étudiant.e.s qui boycottent les cours et participent aux manifestations de Mai 68 en France et de la place Tian’anmen en Chine.
RESSOURCES :
EXEMPLES :
De nombreux cas de grèves étudiantes dirigées contre le système scolaire existent. En 1964 à New York et Chicago, des grèves étudiantes sont organisées contre la ségrégation raciale mise en place dans les écoles. Le 3 février, presque la moitié des étudiants de New York décident de ne pas aller aux cours. Dans ce type de cas, les parents participent également au boycott en retirant leurs enfants des institutions d’éducation pour s’opposer à la manière dont les cours sont donnés.
En France en 2018, des grèves étudiantes associées à des blocages et occupations d’université sont organisés pour protester contre la loi appelée ‘Parcoursup’ modifiant les conditions d’accès à l’université. Plus généralement, les revendications s’étendent également à une politique gouvernementale plus sociale.
À Hong-Kong en septembre 2019, un boycott des cours est organisé par les étudiant.e.s. qui revendiquent un système scolaire indépendant de la Chine. Ce boycott s’inscrit dans le mouvement pour la démocratie à Hong-kong dénonçant l’ingérence chinoise.
Dans certains cas, les grèves ne sont pas liées au système scolaire. Lors des grèves étudiantes pour le climat de 2018 et 2019, les étudiant.e.s dénoncent l’inaction des responsables politiques dans la lutte pour la défense de l’environnement, l’avenir de la planète et par conséquent, le futur de ces jeunes. En arrêtant d’aller à l’école le vendredi, Greta Thunberg lance le mouvement des grèves étudiantes pour le climat en Suède, le mouvement est suivi dans différents pays pendant de nombreuses semaines. En Belgique, de nombreux.euses étudiant.e.s venant d’universités, d’écoles secondaires et même d’écoles primaires, décident de ne pas aller à l’école et de manifester les jeudis après-midi.
